En plein procès du meurtrier de sa fillette de 7 ans, Marianne Bachmeier décide d’abattre l’homme. Sa sentence divise toute une nation.
C’est le 6 mars 1981 que cette mère dévastée a abattu le meurtrier de son enfant. Marianne Bachmeier a pénétré dans la salle d’audience à Lübeck, puis a sorti un pistolet de son sac à main avant de tirer sur Klaus Grabowski. Celui-ci était accusé de l’enlèvement, de sévices et du meurtre de la petite Ana, 7 ans. Il a succombé ses blessures.

La sentence reste un sujet de discorde
En effet, selon un sondage de l’Allensbach Institute, la population allemande n’est pas d’accord sur la question. Environ 28 % des personnes interrogées estiment que la peine était appropriée. 27 % ont jugé cette sentence trop lourde, et 25 % trop légère. Même après la mort de Marianne Bachmeier, les citoyens ne sont pas d’accord.
La jeunesse de Marianne Bachmeier a été très difficile. En effet, son père avait été membre de la Waffen-SS. En grandissant, elle a subi plusieurs viols, et est tombée enceinte pour la première fois à 16 ans. Elle a décidé de donner le bébé en adoption, tout comme son second enfant, qu’elle a eu à 18 ans.
S’il a directement avoué le meurtre d’Ana, il niera cependant avoir abusé sexuellement de la fillette. Il ira même jusqu’à l’accuser d’avoir tenté de le séduire et de l’extorquer. Cela ne plaira pas à Marianne Bachmeier, qui avouera en 1995 qu’elle avait prémédité son crime. Elle a également déclaré qu’elle voulait l’empêcher de répandre d’autres mensonges sur Ana.